Du plaisir au bonheur

Dissimuler sa nature profonde ne rime plus à rien.

Néanmoins, tabous et idées reçues prédominent encore dans le paysage audiovisuel.

La sexualité lesbienne est à la fois complète et complexe, en voici la preuve.

Jeudi 23 juillet 4 23 /07 /Juil 06:48

Enfin une scène de sexe lesbien réaliste, avec un véritable cunni offert par des filles naturelles. Moment trop rare à savourer seule ou à plusieurs, sans autre modération que son propre plaisir.

 

Par Orchidée - Publié dans : Vidéos - Communauté : Volupté féminine
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Mercredi 22 juillet 3 22 /07 /Juil 10:50

joy argentoMa chère Lola,

La journée commença par un léger tambourinement à la porte. La lumière du jour profitait du fait que je n’avais pas fermé les volets.

« Zut, déjà 9 heures ! Les pantoufles sont sous le lit. La salle de bain ! Pas le temps, elle est là. J’aurais dû mettre le réveil à sonner.  Je dois avoir une sale tête, je vais lui faire peur dans cet état. »

Le temps de balancer ces idées en désordre, je découvrais Sarah dans l’embrasure de la porte, là où elle m’avait abandonnée hier soir. Une veste tailleur gris-perle mettait ses formes en valeur, une chemise de soie blanche cintrée avantageait sa poitrine, le jean blanc moulait deux longues jambes. La mèche descendait un peu moins sur les grands yeux noisette. Je découvris quelques minuscules et charmantes taches de son autour du nez fin, qui m’avaient échappé la veille.

– Tu es prête, à ce que je vois, sourit Sarah en refermant la porte dans son dos. Ne te couvre pas davantage, il fait bon dehors.

Un coup d’œil à ma tenue transforma mon sourire en grimace. La veste mal boutonnée du pyjama trop grand bâillait de partout, dévoilant ma peau par bribes. L’échancrure ainsi provoquée exhibait mon sein droit presque jusqu’à la pointe.

– Ne touche à rien, souffla Sarah en caressant le coton mal ajusté sur mon épaule, tu es trop mimi au réveil. On déjeune ? Elle agita sous mon nez un paquet de croissants.

« Thé ou café ? » furent mes premières paroles. Décontenancée, je réussis à dissimuler ma gêne en m’activant dans la cuisine équipée, à la recherche des boîtes adéquates. La veille avant de sortir, une gentille voisine à la soixantaine alerte m’avait accompagnée dans une épicerie de quartier afin de prévoir le premier ravitaillement indispensable.

– Thé sans sucre, avec du lait si tu as… Dis donc, ton oncle a su tirer le maximum de l’espace disponible. Ce studio est une véritable réussite.

Il fut aisé de deviner au changement de ton que mon invitée ne parlait pas pour remplir le silence, elle inspectait vraiment mon cadre de vie. Alors, dans mon esprit de petite provinciale de 18 ans, je me réjouis de l’intérêt de Sarah à mon égard. Je me retournai, la bouteille de lait dans une main et la boîte à thé dans l’autre, Sarah était là, à quelques centimètres de moi. L’envie me prit encore de l’embrasser, je n’avais qu’un geste à faire. L’eau en ébullition dans la bouilloire électrique accapara mon regard, pas mon attention.

– Tu travailles aujourd’hui ? demandai-je avec prudence.

– J’ai prévenu au bureau, répondit Sarah d’une voix neutre, ils ne me verront pas avant lundi.

Le cœur bondit dans ma poitrine. Lundi prochain, ça me laissait quatre jours pour apprécier la présence de mon inconnue. Mais avant, j’avais besoin d’être rassurée sur un point, qui justifiait peut-être la fin de soirée trop amicale à mon goût. Attendre avant de savoir était un risque que je ne voulais pas courir.

– Si tu as une copine, balançai-je avec un manque évident d’assurance, elle sera contente.

– Je n’ai personne, répondit Sarah sans hésiter. Je peux te consacrer tout mon temps.

Je jurerais qu’elle avait compris le sous-entendu. Quatre jours et autant de soirées m’étaient donnés, à moi d’en profiter.

 

Au sortir de la douche, la présence silencieuse de Sarah adossée au mur me fit rougir. Tu me connais, Lola, être à poil ne me pose pas de problème en général. Mais son regard fixait le mien, d’une douceur affectée, comme si ma nudité n’avait pas d’importance, ou aucune valeur. Peut-être que je n’étais pas son type de nana. Je m’enroulai vite dans le drap de bain, davantage par peur de la décevoir que par réelle pudeur.

– Laisse-moi faire.

Sans attendre une acceptation ou un refus, Sarah entreprit de sécher mes épaules et mon cou. Virevoltant autour de moi, elle se retrouva dans mon dos pour l’essuyer avec douceur. Puis elle se replaça de face. La maîtrise totale de ses émotions contrastait avec ma nervosité.

– Occupe-toi de tes cheveux, dit-elle en me tendant une serviette plus petite.

Aussitôt, ses mains s’activèrent à nouveau sur moi. Comme j’avais les bras levés, Sarah frotta délicatement chacune de mes aisselles avant de découvrir ma poitrine. Elle la tamponna du tissu éponge d’un geste chaste, le regard aimanté à ce corps qu’elle découvrait. La douce chaleur de son souffle paisible ne parvenait pas à calmer ma chair de poule. Sans prévenir, Sarah emprisonna un de mes seins dans une main pour en essuyer la base, puis passa à l’autre. Le contact sensuel me fit frémir, mes tétons durcirent. J’attendis une véritable caresse qui ne vint pas.

– Ils sont superbes, se contenta-t-elle de reconnaître, ronds et fermes, l’aréole est joliment dessinée. Tu dois en prendre soin.

Continuant son ouvrage, Sarah palpa mon ventre de la serviette éponge, la peau se dévoilait à son regard. Les bras suspendus au-dessus de la tête, je n’osais pas bouger, le moindre mouvement de ma part risquait de rompre le charme.

– Tes abdos sont durs, c’est le sport ou la nervosité ?

– La nervosité je crois, bafouillai-je, morte de honte.

Sans relever la réponse, du moins en apparence, Sarah s’appliqua à essuyer ma toison pubienne. Je me savais maintenant livrée sans aucun rempart à l’observation et aux attouchements. Jamais une telle sensation de fragilité n’avait broyé ma poitrine dans un étau. Mais, jamais non plus une semblable excitation n’avait chamboulé mes entrailles. Je sentis qu’on soulevait ma jambe droite pour poser mon pied sur le bidet. Les cuisses ainsi écartées, plus rien de mon état ne pouvait lui échapper.

– Rassure-toi, sourit Sarah avant de focaliser son attention sur mon intimité, la réaction de ton corps est naturelle. La peau est un peu irritée à l’aine, tu te rases ?

– Mmh… oui, réussis-je à articuler.

– Tu ne dois plus le faire. Je sais comment arranger ça.

Sarah me retourna sans donner plus de détails, déjà concentrée sur une autre partie de mon anatomie. Le ballet de ses mains reprit sous la serviette. Avait-elle vu que l’humidité sur ma fente n’avait rien à voir avec l’eau de la douche ? J’en étais persuadée.

– Tu as des fesses rondes, petites et hautes, bien soutenues par de jolies cuisses, et tes mollets sont galbés à souhait.

La fin soudaine des attouchements me fit grimacer, pas longtemps cependant. Des doigts se refermèrent sur les miens, toujours suspendus au-dessus de ma tête. Les mains douces guidèrent les miennes dans un mouvement tournant délicat pour essuyer ma longue chevelure claire, presque blonde. Malgré le timbre détaché, les seins de Sarah étaient durs dans mon dos. Une haleine caressa mon cou, un murmure chatouilla mon oreille.

– C’est rare de voir un corps aussi bien proportionné. Tu es très jolie.

Oui ? Alors pourquoi n’en profitait-elle pas ? Ces mots restèrent dans ma gorge malgré mon désir de les hurler.

 

Sarah me suivit jusqu’au grand lit, et fouilla dans ma valise pas encore défaite à la recherche d’une culotte et d’un soutien-gorge.

– Tu donnes souvent ton adresse à des inconnus ?

Je revêtis sans broncher les sous-vêtements et la petite robe choisis par mon invitée.

– Tu devrais faire attention, reprit-elle sans me laisser le temps de réagir. Je n’ai pas de leçons à te donner, mais il n’y a pas que des gens bien à Paris.

– Je suivrai ton conseil, promis, répondis-je avant de retourner dans la salle de bain.

Elle ne m’y suivit pas. Déçue, je coiffai seule ma longue tignasse face à la psyché fixée à la porte. Sa voix me rattrapa.

– Pourquoi tu épiles tes sourcils ? Ils donnent souvent de l’harmonie à un visage. Tu devrais les laisser pousser.

– Ils ne sont pas de la même couleur que mes cheveux, balançai-je, heureuse de l’entendre changer de sujet de conversation.

– Ça, ma belle, c’est la grande énigme du système pileux.

Je quittai la salle de bain à temps pour surprendre son rire léger. Elle n’avait pas bougé, son regard de nouveau focalisé sur moi, comme s’il tentait de me transmettre un message.

 

La matinée fila à une vitesse insensée, angoissante tant le besoin d’arriver à mes fins dans les quatre jours à venir martelait mon esprit. J’avais accepté une proposition saugrenue de Sarah pour ne pas la décevoir, mais je regrettai un peu de m’être emballée tandis que nous déjeunions dans une brasserie. Un mec souriant d’une trentaine d’années nous rejoignit au moment du café.

– Anaïs, je te présente Marc, photographe à l’agence. Il va nous suivre cet après-midi, et fera des clichés de toi. Tu dois rester naturelle, oublier sa présence.

– Ne vous inquiétez pas, Anaïs, vous ne me verrez même pas, promit le photographe d’une voix rieuse de jeune farceur. Sarah, je t’envoie les clichés avant ce soir sur ta messagerie. Bonne promenade, les filles.

Marc s’éclipsa aussitôt.

 

Que garder de ces instants qui, bout à bout, tissèrent le canevas de notre après-midi, sinon le souvenir d’un magnifique été. Juin coulait lentement le long de la Seine, sur des berges animées d’une vie particulière, la terrasse d’un café digne d’une aquarelle de Montmartre, la foule bigarrée sur l’esplanade du Centre Pompidou, les flèches de Notre-dame plantées dans un ciel généreux. C’était paris, et je ne pouvais que l’aimer.

Je souhaitais aussi aimer la présence à mes côtés, tantôt pendue à mon bras comme une amie, tantôt accrochée à ma main comme une amoureuse. Sarah se montra sans fard, révélant sa nature simple des gens qui n’ont rien à cacher.

Son téléphone portable grelotta vers 19 heures ; un SMS de Marc, il était rentré et venait de lui envoyer les clichés. J’avais occulté la présence du photographe et de son appareil numérique.

Sarah proposa de me raccompagner chez moi, sans me laisser le temps de m’apitoyer sur un éventuel abandon.

– Tu vas te changer, ce soir je te sors dans un nouvel endroit.

 

Le Nix Café n’acceptait aucun garçon, pas même accompagné. Il ne s’agissait pas dans mon esprit, ni dans celui de mon accompagnatrice, d’un désir de communautarisme exacerbé ou d’un rejet de la gent masculine, mais de vivre pleinement un trait commun à nos deux caractères.

– Toutes les filles viennent ici, reconnut Sarah sans ambages. Enfin, toutes les lesbiennes, quel que soit leur genre. C’est le lieu idéal pour rencontrer l’âme sœur ou le coup d’un soir.

– Je suis quoi pour toi ?

Blême, surprise moi-même de ma répartie, je sentis des larmes humidifier mes yeux. De quel droit moi, la petite provinciale en manque d’amour, encore vierge et ignorante de l’existence, je me permettais de juger celle qui me donnait tant depuis hier.

L’absence de sentiments et une virginité pesante, justement. La plupart des filles de chez nous avaient perdu leur pucelage entre 14 et 17 ans. Rappelle-toi, Lola, c’était un sujet de discussion au collège puis au lycée. Certaines étaient amoureuses, d’autres multipliaient les expériences. Mais moi ! Qu’avais-je à raconter moi, la petite gouine obligée de taire son attirance car les ados sont méchants entre eux. Qu’avais-je vécu comme expérience qui me donne envie de vivre, sinon l’intransigeance des parents. Á la campagne on ne peut pas adopter le même comportement qu’en ville, les mentalités refusent d’évoluer.

Alors non, Sarah ne méritait pas d’entendre des reproches. Mais oui, j’avais le droit de…

– D’être en colère, je comprends, tempéra mon amie en prenant mes mains dans les siennes, à plat sur la table du café. Contrairement aux filles hétéros, la première expérience est souvent plus tardive pour nous. Il y a d’abord la question de l’acceptation de soi qui nous retient, puis la peur d’être confrontée au jugement des autres. Pas facile dans ces conditions. On nous imagine souvent multiplier les aventures, passer d’un lit à un autre, pourtant toutes les études démontrent que les lesbiennes sont en général davantage fidèles à leur compagne. Même si certaines prennent leur pied à changer souvent de partenaires. Comme ailleurs, la généralité ne représente pas un tout, tu trouveras toujours l’exception qui confirme la règle.

J’étais là, à écouter Sarah révéler des vérités sur notre attirance sexuelle, et mon comportement me parut moins glauque, ma nature plus acceptable, un avenir envisageable.

– Quand au sexe par lui-même, gloussa-t-elle en baissant la voix, comme le dit une célébrité qui vient ici de temps en temps, les hétéros nous posent toujours la question : « Mais comment vous faites ? Vous utilisez des objets ? » Alors je réponds à chaque fois : « On fait pareil que vous, sauf qu’il n’y a pas de bite à la fin. »

Après les larmes précédant mon coup de gueule, je faillis m’étouffer de rire. Sarah savait, son expérience en faisait une conseillère incomparable sur le chemin de « ma vérité », chacun a le droit d’avoir la sienne dans ce domaine. J’assumais mon attirance pour les filles, il me restait à concrétiser cette attirance au sens physique du terme.

– Plus sérieusement, continua Sarah, l’acte sexuel d’une femme hétéro passe invariablement ou presque par la pénétration, qui en est souvent la fin avec l’éjaculation du partenaire masculin. La sexualité lesbienne, contrairement à ce que pensent beaucoup, me parait plus complète, elle est en tout cas plus variée. La seule limite est notre imagination. On peut se pénétrer aussi bien avec les doigts, les jouets ne sont pas une obligation. Et ça, c’est pour les vaginales. Les clitoridiennes se passent de pénétration. De plus, on a un sacré avantage, la plupart des femmes peuvent avoir plusieurs orgasmes à la suite. Je ne te dis pas le feu d’artifice que ça déclenche parfois.

J’aurais voulu qu’elle me dise, néanmoins je n’en fis pas la demande. Sarah me comprenait, je n’avais aucun droit de la mette mal à l’aise.

 

La soirée s’éternisa, pour notre plus grand plaisir partagé. Certaines de ses connaissances nous saluèrent, d’autres s’invitèrent à notre table, l’une d’elles me dragua même, faisant preuve d’un culot inimaginable. On en riait encore à la fermeture.

 

– Tu as fait de l’effet sur certaines ce soir, me glissa-t-elle à l’oreille, une fois la porte de mon appartement refermée derrière nous.

Sans lui demander, Sarah avait naturellement proposé de me raccompagner, et s’était invitée seule, à ma grande joie.

– Ta copine, celle qui m’a draguée, elle est toujours comme ça ?

– Elle ne peut pas s’en empêcher, rit-elle. Patou raconte à qui veut l’entendre qu’aucune nana ne peut lui résister, mais une fois sur deux elle s’endort sans avoir rien fait car elle a trop bu. Je peux passer te prendre demain ?

Le changement de discussion me ravit.

– Bien sûr.

– Vers 11 heures alors. J’ai des choses à voir avant, et tu as besoin de repos.

 

Sarah me déshabilla puis repoussa la couette. Je m’allongeai nue sur le lit, acceptant malgré moi de la laisser partir, de ne pas l’étouffer.

– Tu n’as pas froid ? Tu veux ton pyjama ?

– Non, dis-je, rassurée de ne pas avoir à mentir, tant son regard se faisait si sensuel que pour rien au monde je n’aurais caché mon corps à son attention.

Assise près de moi, je la découvris pensive. Cette soudaine impression de faiblesse me sidéra. Elle était là sans bouger, détaillant mes formes, et moi je restais silencieuse par respect pour ses préoccupations. Un mot de trop pouvait la pousser à prendre la fuite.

 

Sarah posa sans prévenir une main sur mon ventre. Elle joua distraitement avec mon nombril, comme on s’aide à réfléchir en occupant ses doigts. Je retins avec peine un soupir, mais un frisson me trahit, impossible à endiguer.

La main glissa lentement vers mon bas-ventre, les doigts se perdirent dans ma toison. Sans un mot, sans même m’accorder un baiser, allait-elle devenir mon amante, la toute première ? Mon cœur s’emballa dans ma poitrine.

Toujours silencieuse, le regard accroché à son geste, Sarah écarta mes cuisses et couvrit mon trésor intime de sa paume. Elle attendit ainsi quelques instants, guettant ma réaction, sans doute hésitante sur la conduite à tenir. Elle retira sa main. Je la vis humecter son index et son majeur de salive. Je restais allongée sur le lit, inerte, les cuisses légèrement ouvertes, je ne savais plus quoi penser, ignorante de ces choses, incapable du moindre geste de peur qu’il soit mal interprété.

Sarah précipita les évènements. Alors que je n’attendais plus rien, elle reprit possession de mon intimité. J’exhalai mon soupir cette fois. Ses doigts lissèrent mes grandes lèvres en un lent mouvement répétitif plein de douceur. Puis elle ouvrit mes petites lèvres avec précaution.

Le fait de sentir une main inconnue me toucher décupla mon désir, une excitation physique que je n’atteignais pas en solitaire. Deux doigts inquisiteurs fouillèrent ma vulve, désireux de faire connaissance avec ce que j’avais de plus secret. Ma cyprine lubrifia le passage. Je regardais Sarah lécher de nouveau ses phalanges pour goûter mon humeur, puis les replonger en moi.

Mes mains s’égarèrent sur mes seins dans un réflexe incontrôlable, caresse que j’avais appris à maîtriser. Mais jamais les tétons n’avaient été aussi durs, l’excitation à son paroxysme.

Sarah continua son lent mouvement entre mes petites lèvres et autour de mon clitoris, sans se presser, attentive aux moindres réactions de mon corps. Ses caresses savantes m’arrachaient des frissons puis, presque trop tôt, des gémissements.

Elle s’efforça de ne rien précipiter, de laisser mon plaisir monter au rythme d’une masturbation lancinante, exaspérante. La présence de ses doigts dans ma moiteur me comblait. Le volcan en moi menaçait d’exploser. J’aurai voulu me retenir, ressentir l’intensité de ses caresses à l’infini, mais mon corps abdiqua.

Mes mains crispées sur mes seins, tendue au point de décoller la tête de l’oreiller, je laissais échapper un petit cri.

– Oh !

Sarah continua sa caresse jusqu’à la fin de mes soubresauts, pour profiter jusqu’au bout de mon orgasme, pour le prolonger. Elle porta une dernière fois les doigts trempés de ma cyprine à sa bouche, les lécha avec une avidité décuplée.

 

 

Elle se releva soudain, sans prévenir, m’embrassa sur le front, et referma la porte derrière elle.

Par Orchidée - Publié dans : Roman érotique - Communauté : Volupté féminine
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Mardi 21 juillet 2 21 /07 /Juil 06:39

À tout seigneur tout honneur ! Le cinéma lesbien a connu son heure de gloire avec la Palme d’or du Festival de Cannes décernée en 2013 à La vie d’Adèle.

Œuvre de Kechiche tirée du roman graphique (ou bd si vous préférez) Le bleu est une couleur chaude, avec Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos.

On peut entendre ici ou là que les scènes de sexe ne reflètent aucune réalité. Toutes les lesbiennes ne font pas l’amour selon un schéma identique. Alors laissez-vous emporter par l’érotisme puissant qui s’en dégage au lieu de polémiquer, c’est mon conseil.

 

Un drame à voir et à revoir, qui entre dans mon top 10 des films lesbiens.

 

 

Par Orchidée - Publié dans : Cinéma - Communauté : Volupté féminine
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Lundi 20 juillet 1 20 /07 /Juil 13:14

joy argentoChère Lola,

Aujourd’hui 2 juin marque le début d’une grande aventure, je dois m’en persuader. Sinon j’aurai souffert pour rien. La décision des parents de me jeter à la rue ne m’a pas surprise ce matin, ils ont mis leur menace à exécution juste après mon 18ème anniversaire. Tant pis, je ne laisse pas derrière moi un passé glorieux empli de souvenirs impérissables, exceptés ceux vécus avec toi, mon amie d’enfance.

Par chance, Alain – le frère de mon père – avait anticipé la réaction des parents. Il était là à ma descente du train en gare d’Austerlitz. Un court trajet en métro, et je prenais possession du petit studio près de l’Hôtel de ville que ma dernière attache familiale laisse à ma disposition. Si tu voyais mon nouveau royaume, tendre Lola, tu comprendrais pourquoi j’y suis déjà attachée. Mon oncle ne s’est pas attardé, un Eurostar à ne pas manquer pour retrouver sa vie londonienne. Dommage, les instants passés en sa compagnie sont trop courts. Mais il n’a pas manqué de me rappeler ma promesse en échange de son aide, je dois reprendre mes études.

 

Combien de fois avons-nous évoqué Paris, ma douce amie, la possibilité de nous y épanouir ensemble. Les aléas de l’existence en ont par malheur décidé autrement. Tu dois te consacrer à ta formation d’infirmière, je retournerai en cours de littérature à la rentrée prochaine. Il ne me reste que la possibilité de te raconter par lettres les derniers événements. Tu comprendras, j’en suis sûre, mon désir de ne pas rester seule pour une première soirée dans la capitale. Je brûlais d’impatience de connaître mon nouveau territoire : le Marais. Le hasard fait parfois bien les choses, habiter à deux pas du quartier gay était une occasion à ne pas rater.

 

La présence des deux nanas enlacées devant la porte du bistrot, une cigarette à la main, se réfléchit comme une publicité décalée dans mon cerveau embrumé. Un pas timide m’amena face à la carte. Á la place du menu, l’avertissement était clair :

« Ouvert du lundi au samedi, de 17 heures à 2 heures du matin. Entrée interdite aux hommes non accompagnés. »

Vouloir était une chose, oser en était une autre. Les filles cessèrent de s’embrasser, curieuses de connaître ma réaction. L’une d’elles me lança un salut amusé, sa copine m’encouragea d’un sourire. J’ignore si j’aurais eu le courage de franchir le pas sans leur intervention.

Un endroit réservé aux femmes attirées par les femmes, j’en rêvais. Mais c’était quoi être lesbienne dans le subconscient d’une petite provinciale à la recherche de sa vérité ?

Tu m’as manquée, chère Lola, au moment de passer la porte de l’établissement. Même si ton attirance va aux garçons, tu m’aurais accompagnée pour me soutenir, et nous aurions ri de notre niaiserie. Un élan irrésistible m’entraîna donc de l’avant.

 

– Bonsoir, lança la serveuse. Vous désirez ?

Surprise de l’interpellation directe, je m’approchai du comptoir de zinc.

– Un jus d’orange, osai-je d’une voix intimidée.

– C’est la première fois que vous venez ? me demanda la jeune femme brune vêtue d’une chemise nouée à la taille sur un jean, soucieuse de me mettre à l’aise.

Je répondis d’un signe de tête, agacée par ma nervosité.

« Bonsoir ! » balança une autre voix.

L’éclat du sourire béat soudainement gravé dans le visage poupon de la serveuse m’incita à faire un demi-tour. Se tenait dans mon dos une grande femme d’une quarantaine d’années, fière sans arrogance, un peu comme notre professeur d’anglais au Lycée ; tu te souviens sans doute, ma chère amie, de mlle Delaire. Bref ! Á la manière de se regarder, il ne faisait aucun doute que ces deux filaient le parfait amour.

– Je m’appelle Hélène, souffla l’arrivante, appliquant ses joues sur les miennes.

– Anaïs, balbutiai-je, abasourdie de la bise amicale.

– Sois la bienvenue dans mon modeste bistrot. N’hésite pas à demander à Gaëlle ou à moi en cas de besoin.

 

Annoncée par la gérante du bar vers 19 h 30, la clientèle formée d’une trentaine d’habituées s’éparpilla entre le comptoir et les tables dans une ambiance bon enfant.

Zut alors ! Je m’attendais à subir les regards comme un morceau de viande sur un étal, au lieu de ça ma présence passait inaperçue. Ma première apparition dans un bar lesbien ne provoquait aucune réaction. A mourir de rire, chère Lola, ou plutôt de honte. C’est bien cette impression qui me rattrapa, au point de désirer prendre la fuite. Les habituées du lieu étaient du genre à porter la tignasse courte, un débardeur sur un jean. Alors imagine une nana en petite robe d’été à la longue chevelure claire, repérable comme un bouton sur le nez.

– Oups ! Désolée, lança une voix tout près de moi.

Le temps de tourner la tête sur la droite, je sentis mon bras emprisonné dans une main douce. L’inconnue essuya de son autre main le liquide froid qu’elle avait renversé. Le geste ressemblait à une caresse.

– Heureusement que ce n’est pas sur le tissu, dit-elle à la volée.

De nouveau la honte s’empara de moi. Quelle idée de me saper ainsi ! L’inconnue souleva mon menton d’un doigt, ses grands yeux sombres de biche sondèrent mon regard.

– Hé ! je ne me moque pas. Tu es craquante dans ta robe. J’en porte aussi, mais là, je n’ai pas pris la peine de me changer après le boulot.

Rassurée par le timbre à la fois doux et espiègle, je dévisageai l’inconnue. Un joli carré mi-long brun encadrait l’ovale doux du visage, on apercevait sous la longue mèche au raz du regard des sourcils bien dessinés. Le nez fin, droit, surplombait une petite bouche aux lèvres charnues.

Le chemisier blanc écru ouvert sur une gorge appétissante, les seins libres flottaient sous le tissu. Le pantalon de lin blanc moulait des cuisses fuselées sur de longues jambes. Je regrettai de ne pas voir ses fesses, mon péché mignon. D’un âge indéfinissable, entre 20 et 30 ans, elle était d’une beauté naturelle, sans tape-à-l’œil.

– Tu fais quoi comme travail ? si elle me tutoyait, je devais en faire autant. La question avait fusé, juste pour la faire parler. Le timbre de sa voix me retournait.

– Je bosse dans une agence de casting.

Le souvenir de la publicité pour Coco Mademoiselle envahit mon esprit. La coiffure était différente mais…

– Dans une agence, pas pour une agence, gloussa l’inconnue devant mon air ahuri. Je ne suis pas mannequin, je les recrute. Je m’appelle Sarah, et toi ?

– Anaïs, dis-je, décontenancée.

Ô Lola ! Jamais je ne m’étais sentie aussi paumée. L’inconnue avait tout pour me séduire, la beauté, l’assurance, et pourtant elle me faisait peur. C’était comme si j’étais attirée par un feu, sachant le risque de m’y brûler. Sans doute aussi, l’inexpérience jouait en ma défaveur.

– Parle-moi de toi, susurra Sarah, comme pressée d’en apprendre sur une ingénue. Tu donnes l’impression de porter un malheur trop lourd pour tes épaules.

Qui étais-je ? Le savais-je alors que ma vie venait de basculer ? Je racontai mon enfance vide dans un bled de la banlieue d’Orléans, parmi 3000 habitants à l’esprit étroit, refusant d’évoluer avec le monde. La sensation d’être différente dès les prémices de l’adolescence, le rejet du modèle social imposé, le refus de la soumission aux garçons, puis à un garçon qui serait devenu mon époux. Car je regardais les filles en secret. Sans en connaître la raison, je n’étais bien qu’en leur présence, ne trouvais de beauté que dans leur sourire, et d’attirance que dans leurs formes rondes. Toute manifestation de machisme m’était insupportable.

Prévenir les parents m’avait semblé honnête, leur mesquinerie s’abattit avec la violence de l’orage. Contrainte de quitter le domicile parental à tout juste 18 ans, je venais d’emménager seule dans le pied-à-terre parisien d’un oncle vivant à Londres.

– Et tu es entrée dans ce bistrot à la recherche de réponses. Même si je doute que ce soit l’endroit rêvé pour cela.

Sarah me décontenançait, cela devenait une habitude. La main attendrie sur mon bras nu m’arracha un soupir, savant mélange d’inquiétude et de volupté.

– Je passe embrasser Hélène et Gaëlle qui sont adorables, mais la clientèle ici n’est pas du tout mon genre. Je suis une lipstick.

Devais-je passer la soirée à jouer l’ahurie ? Sans doute. Mon interlocutrice commanda deux verres. Je l’évaluai une nouvelle fois du regard, incapable de ne pas la trouver belle.

– Si tu m’avais croisée dans la rue, tu aurais deviné que je suis attirée par les filles ? Non, bien sûr. Les lipsticks sont d’allure féminine, certaines se maquillent, elles portent la jupe ou la robe comme le pantalon. Nous revendiquons notre sexualité, mais nous voulons passer inaperçues. C’est le concept de la lesbienne invisible. Assez parlé de moi, raconte-moi ce qui t’amène ici.

La première gorgée du cocktail me réchauffa la gorge.

 

Une partie de la soirée s’écoula ainsi, à évoquer ma courte vie face à une inconnue charmante et charmeuse au bout du comptoir d’un bar lesbien du Marais, le quartier gay de Paris. Sarah savait écouter, provoquer même les confidences, elle parvenait presque à me mettre à l’aise, moi, la provinciale timide. Ma belle interlocutrice pouvait, par quelques interventions intelligentes, sans donner l’impression de s’imposer, provoquer la narratrice qui sommeillait moi.

– Blabla, blabla, blabla… Voici donc pourquoi je suis arrivée à Paris ce matin. Mon oncle me prête son petit appartement, à quelques rues d’ici, à la condition que je reprenne mes études à la rentrée. Il s’occupe des démarches avec la Sorbonne.

– Laisse-moi deviner, s’amusa Sarah, tu vas entrer en section de lettres modernes. Á la manière dont tu parles, tu aimes écrire. Je parie que tu t’éclates à rédiger un journal.

– Euh… fis-je, décontenancée par la pertinence, oui pour les études mais pas pour le journal, j’entretiens une correspondance avec une amie d’enfance. C’est idiot…

– Non ! me coupa-t-elle en prenant mes mains dans les siennes. Coucher ce qui t’arrive sur le papier permet de cerner tes émotions, de comprendre les aléas du monde qui t’entoure, alors ce n’est pas idiot.

On parlait depuis un bon moment, j’avais avalé un second cocktail, la pendule au-dessus du comptoir affichait 22 heures, le temps passait à une vitesse folle, et la douceur des mains sur les miennes attisait en moi un désir inconnu.

Il nous était arrivé de nous embrasser, ma tendre Lola, pendant nos années au collège. Tu t’en souviens ? La première fois c’était dans ta chambre. On avait joué à touche-pipi aussi, histoire de faire connaissance avec ces nouveaux corps que la nature nous offrait à la puberté. Plus tard au lycée j’avais éprouvé le désir d’embrasser une fille, de ressentir sa chaleur, mais jamais au point de franchir le pas. Mes jeux en solitaire ne concernaient que moi : des attouchements sans fantaisies aux résultats contrastés, balbutiements d’un plaisir dont j’ignorais tout, impossible à maîtriser. Personne jusqu’à ce soir, pas même toi mon amie adorée, ne s’était imposé à mon esprit comme l’expression du fantasme absolu. Une idée pas très sage m’effleura, amenée par quelques morceaux de house-music.

– Tu me fais danser ?

Mon audace me parut en cet instant de l’impertinence pure, je blêmis d’avoir peut-être tout gâché dans ma précipitation. J’aurais pu lui dire un banal « On va danser. » plus conventionnel, mais je tenais à faire passer le message. Aussi je m’attendais à être remise à sa place.

Sarah sourit, la brillance dans ses yeux de biche s’accentua, elle m’entraîna sans dire un mot sur la piste de danse entre le comptoir de zinc et les tables.

 

Le mouvement circulaire des ses hanches s’adapta au mien, à distance respectueuse, presque trop, sans cesser de me contempler. Je compris sans tarder l’éloquence du regard dans le mien, aussi je laissai parler mon corps au rythme de la musique. Le balancement des bras de Sarah autour de mon cou, puis le long de mon buste, semblait redessiner ma silhouette. J’attendais avec impatience de sentir les mains de ma cavalière sur mes hanches, ou dans mon dos, n’importe où sur ma peau. Mais non, pas le moindre effleurement. Alors, en prenant garde de ne rien brusquer, je raccourcis la distance entre nous.

Amusée de ma tentative de rapprochement, Sarah me contra en lançant un collé serré de côté. Elle répondit alors à chacun des mes mouvements vers la droite par une torsion vers la gauche, comme pour m’échapper. Son regard rivé au mien disait qu’elle n’irait pas loin. Ça devenait chaud, au point que la piste s’était vidée autour de nous. Mais, pour la première fois, je m’en fichais de me donner en spectacle.

Le rythme de la musique ralentit encore, pour un slow véritable. Sarah reprit sa position de face, et m’enlaça enfin. Je ne pus retenir un frisson. Ses mains entrèrent en mouvement entre mon dos et mes hanches, prodiguant des caresses inconnues, enivrantes. Elle lécha sa lèvre inférieure d’un coup de langue humide, érotisme suprême, avec une lenteur consommée. Sa poitrine se frotta contre la mienne qui durcit, soudain à l’étroit dans le soutien-gorge. N’y tenant plus, je baissai les yeux un instant dans l’échancrure de la chemise de ma cavalière. J’imaginai ses tétons contre les miens, et me retins avec peine de prendre ses seins à pleines mains, une chaude moiteur s’empara de mon entrejambe.

J’en étais toute retournée, chère Lola. C’est donc ça le désir ? Ressentir la transformation de son corps jusqu’à mettre son âme à nu, percevoir une présence par chacun des pores de sa peau, souhaiter se fondre dans l’autre au point de ne plus faire qu’une seule entité.

J’attendais un baiser, je l’espérais, chaque parcelle de mon être criait d’accepter l’évidence de ce qui allait se passer. Mais Sarah n’en profita pas. Elle continua de m’observer, de sonder mon regard, de rester spectatrice face à la perte de mon innocence. Je me sentais belle dans ses yeux, alanguie dans ses bras, décidée à tout lui donner de moi, pourtant elle ne prit rien de ce qui lui était offert. Comme si ce n’était ni l’instant ni l’endroit.

Sarah saisit ma main à la fin de la musique, et me ramena sagement près du comptoir. Son expression redevint celle d’une gentille jeune femme au comportement amical. J’en étais sonnée.

– Si j’avais dansé comme ça avec un mec, avouai-je grisée par l’alcool, il m’aurait sauté dessus sans hésiter.

– Sans doute, mais je n’en suis pas un. Profiter d’un instant et tirer profit d’un instant de faiblesse sont deux choses différentes. Je vois que tu n’as pas l’habitude de boire, ça aurait été malhonnête de ma part.

– C’est vrai que je suis un peu partie. Tu veux bien me raccompagner ?

 

La nuit étalait son insondable beauté sur Paris. Je vivais le premier instant romantique de toute mon existence. Arrivées trop tôt à mon goût au bas de l’immeuble, je n’étais pas pressée de quitter ma belle inconnue. On était sur le trottoir à se regarder, il n’y avait qu’une façon de prolonger cet instant magique.

– Tu montes 5 minutes ?

J’en avais tellement envie que les mots s’étaient échappés de ma bouche, sans le vouloir. Sarah hésita sur la conduite à tenir pour la première fois, pas longtemps, peut-être afin de jauger ma détermination. Je savais que si elle acceptait l’invitation, j’irais jusqu’au bout. Ce fut à moi de lui prendre la main cette fois, pour l’entraîner vers mon nouvel appartement. Une pensée me fit sourire en grimpant les marches jusqu’au 1er étage, je n’avais pas eu le temps de salir, j’étais certaine de la recevoir dans un endroit propre. Mais, au moment de mettre la clé dans la serrure, Sarah me retint dans l’embrasure de la porte.

– Rentre seule, c’est mieux. Tu veux que je passe demain matin avec les croissants ?

L’état d’ébriété m’empêcha sans doute de pleurer. Peut-être aussi ne l’aurais-je pas invitée sans ce même état.

– Á 9 heures, c’est bien ?

– Je serai là sans faute, murmura Sarah avant de poser un baiser léger sur mon front. Puis elle disparut dans l’escalier.

 

Tu vois, douce Lola, c’est sans doute là que se tient la grande différence entre les mecs et les nanas. Je n’aurais pas dormi seule si j’avais été hétéro, car un garçon aurait profité de l’occasion. Je ne dis pas que c’est bien ou mal, juste différent. Nous n’avons pas la même conception des relations humaines. Notre vision du désir, du chemin à parcourir avant de le concrétiser, est bien plus complexe.

 

Nous en reparlerons, mon amie, je te laisse pour ce soir.

Par Orchidée - Publié dans : Roman érotique - Communauté : Volupté féminine
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